"Dans
la veine des journaux intimes filmés par le cinéaste, The
Mongreloid
(1978) est une évocation par George de ses souvenirs avec son chien
Bocko, qu'il raconte à l'animal de la même façon qu'il le ferait à
un être humain. L'impression d'assister à un échange amoureux est
renforcée par l'emploi ironique de la bande originale de Love
Story (Arthur HILLER, 1970),
de sorte que le film s'apparente à une parodie d'un certain cinéma
romantique au sentimentalisme faisandé. La séquence où George montre
au chien indifférent certains de ses jouets préférés, est l'un
des moments les plus savoureux de ce badinage filmique reposant sur
le principe Camp du décalage distanciateur."
Extrait de "Fabuleusement Outré ! 20 ans de cinéma Camp" - à paraître...
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